La CORÉE DU NORD explose l'Échiquier grâce à la RUSSIE !

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Published 2023-09-23
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La Corée du Nord-Est une puissance méconnue, le pouvoir totalitaire des dirigeants coréens et les mesures politiques rendent les informations et l'analyse de cette puissance difficiles. Kim Jong Un est au pouvoir depuis 2011, une période qui a été marquée par une ouverture toute relative de la Corée du Nord sur la scène internationale après l'isolement des années 1990. Profitant du contexte initié par la guerre en Ukraine, la Corée du Nord se rapproche de son ancien partenaire soviétique, la Russie. Une excellente opportunité pour Pyongyang qui a des besoins en technologies et équipements que lui fournira la Russie et qui permet de contrebalancer son partenaire chinois. Focus sur cette révolution géopolitique et les grands bouleversements en cours dans la région.

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00:00 Introduction
02:41 Zone Chaude
05:25 Aujourd'hui
06:40 Allié Russe
09:50 Une opportunité
15:55 Un choc régionnal

#Corée #Russie #Asie

All Comments (21)
  • @TerraBellum
    ❗Cliquez sur le lien pour sécuriser votre connexion Internet et profiter d'une offre exceptionnelle : nordvpn.com/terrabellum Une vidéo qui m'aura donné du mal compte tenu du faible nombre et de la faible qualité des vidéos à trouver pour illustrer les propos (au moins, communisme oblige, il n'y a pas de droit d'auteur). En espérant que cette synthèse, la plus complète possible, vous permettra de comprendre les tenants et aboutissements de la Péninsule Coréenne, la Corée du Nord et un changement d'équilibre dans la région suite au partenariat russo-coréen. N'hésitez pas à nous suivre sur nos réseaux sociaux, et à la prochaine !
  • @regismanton9452
    🍀La Corée du sud à fait parvenir via les États-Unis de l'armement pour ukraine. Il va être donc difficile de dire quoi que ce soit au sujet échange entre la Russie et la Corée du nord 🤗
  • @monsieur3d985
    La partie historique est un peu courte. Voici quelques éléments complémentaires concernant l'origine de cette guerre fratricide de Corée. Notamment le fait assez méconnu que les Coréens avaient proclamé leur République 15 jours après la reddition du Japon, sous la direction du leader indépendantiste Mongyang, à la demande du Japon. Rappelons que la Corée avait été annexée par le Japon en 1910. Le 15 août 1945, l'Empire japonais se rend aux Alliés. A la fin de la guerre, il s’était employé à former en Corée un "Comité pour la préparation de l’indépendance coréenne" (CPKI) afin d'assurer la sécurité des japonais et de leurs biens à la fin de l'occupation. Il s'était adressé à Lyuh Woon-hyung, surnommé Mongyang, leader du mouvement indépendantiste. Le 6 septembre 1945, le Comité convoque à Séoul une Assemblée Nationale et proclame une République Populaire de Corée (RPK), avec Mongyang comme premier ministre. La sécurité et les droits administratifs lui sont transférés, et la sécurité des Japonais évacuant la péninsule coréenne est effectivement assurée. Mongyang a également libéré tous les prisonniers politiques et annoncé sa volonté de maintenir l'ordre national de manière indépendante et d'assurer la période de transition temporaire. Le 14 septembre 1945, Mongyang présente un programme en 27 points, qui comprenait, entre autres : - confiscation sans indemnisation des terres détenues par les Japonais ; - distribution gratuite de ces terres aux paysans ; - limitation de loyers sur les terres non redistribuées ; - nationalisation des industries majeures des mines, transport, banque et communications ; - garanties des libertés de parole, de presse, de réunion et de foi ; - suffrage universel pour les adultes de plus de dix-huit ans ; - égalité hommes - femmes ; - journée de huit heures, salaire minimum, interdiction du travail des enfants ; - l'établissement de relations étroites avec les États-Unis, l'URSS, le Royaume-Uni et la Chine ; - opposition à toute influence étrangère interférant avec les affaires intérieures de l'État" ; La devise de la RPK était "État autonome et indépendant". Mais les Américains, débarqués au sud du 38e parallèle le 8 septembre 1945 avec 72 000 hommes ne l’entendirent pas de cette oreille. Le gouverneur militaire Hodge refusa de reconnaître la République Populaire de Corée et l'interdit le 12 décembre 1945. Il déclarera plus tard : "l'une de nos missions était de briser ce gouvernement communiste". Le 19 juillet 1947, Mongyang est assassiné. Les soviétiques préparent alors la mise en place d'un État autonome au nord : l'industrie laissée par les Japonais est nationalisée, et les terres redistribuées aux agriculteurs. Au Sud, le Gouvernement militaire (USAMGIK) dirigé par Hodge met en place une police afin de faire face à de nombreuses dissensions internes. Soviétiques et Américains se rencontrent d'avril à juillet 1947 pour tenter de trouver une issue à la crise. Faute d'accord, c'est l'ONU, organisation créée 2 ans auparavant qui prend le relais et tente d'organiser « là où c'est possible » des élections pour préparer l'indépendance du pays. La partie nord refuse de s'y soumettre, considérant les Nations unies comme une organisation liée aux États-Unis. Les partis de gauche de tout le pays, ainsi que des organisations nationalistes antiaméricaines, se réunissent à Pyongyang en avril 1948 et décident le boycottage de ces élections. Celles-ci seront finalement organisées uniquement dans la zone occupée par les États-Unis, sous la surveillance de l'ONU. Elles portent au pouvoir le vieux leader nationaliste et anticommuniste Syngman Rhee, issu d'une famille aisée et progressiste sous la domination japonaise, qui a fait ses études aux États-Unis. Après la défaite du Japon, il revient en Corée à bord de l'avion personnel du général MacArthur. En réaction, des élections (non surveillées par l'ONU) sont organisées dans la zone d’occupation soviétique et donnent la majorité aux partis de gauche dominés par les communistes. En parallèle se tiennent des élections clandestines dans le Sud : les délégués ainsi élus viennent siéger à Pyongyang où l'Assemblée populaire suprême proclame la république populaire démocratique de Corée. Tout comme la république de Corée, elle prétendait représenter l'ensemble de la péninsule. L'homme fort du nouveau régime nord-coréen est Kim Il-sung, secrétaire général du Parti du travail de Corée et ancien résistant à l'occupation japonaise. Le 15 août 1948 est proclamée la république de Corée, seul régime reconnu légitime par l'ONU, avec Syngman Rhee comme premier président en présence du général Douglas MacArthur. Cette annonce sera suivie, le 11 septembre 1948, par celle de la constitution du gouvernement de la République populaire de Corée (Nord), établi à Pyongyang et dont le premier ministre est Kim Il-sung. Le gouvernement Syngman Rhee prend vite un tournant très autoritaire, il fit emprisonner tous les sympathisants communistes, qu'il fera ensuite exécuter dans sa retraite face à la Corée du Nord attaquera (200 000 exécutions en quelques semaines). Point que la Corée s'évertuera à cacher pendant 60 ans. Il faudra attendre la découverte de charniers et la déclassification de documents US en 2008 pour que la vérité soit connue. On peut légitimement se poser la question aujourd'hui de l'indépendance de l'ONU, créée en 1945 et dont le siège est aux USA...
  • 2 petites erreurs : la dynastie Qing se prononce « Tching » et la guerre Russo-japonaise a duré de 1904 à 1905
  • @CY-ww1dm
    Si je ne dis pas de bêtise il me semble que d'importants stocks de munitions de Corée du Sud ont été envoyés en Ukraine. Les Sud coréens prennent donc un logique retour de baton de leur étroite alliance avec les USA.
  • @monsieur.S.
    La pizza coréenne quatre saisons, un classique. Un grand merci pour cette vidéo qui émane une certaine amertume. Du moins, c'est l'impression ressentie dans l'état des lieux.Le sujet est si peu fréquenté. Ce petit document est plutôt une perle rare sur un vestige d'une époque révolue.
  • @elisabethrosse845
    Merci pour cette clarté informationnelle . Essentiel de rester " branchée " à ce qui se joue sur notre planète !
  • @veroniquesil7750
    Je vous découvre, votre vidéo est vraiment très instructive, explications simples et claires.
  • @MonBilly78
    L' arrivée des sous marins nucléaires américains en Corée du Sud fait que ce n'est pas la Russie qui a demandé de l'aide à la Corée du Nord mais le contraire. C'est un partenariat gagnant-gagnant entre les 2 pays
  • @nicolasbonjour8712
    C'est bien de parler de cela de façon posée et réfléchie contrairement aux médias 😊
  • @gilchecksix
    Toujours aussi pragmatique dans les analyses 👍🏻👍🏻
  • @Raja-Kam
    Un jour peut etre la Corée du nord rejoindra le BRICS c’est la meilleure chose que je leurs souhaite en tout cas
  • @aldjeblimehdi9783
    Excellent contenu comme d'habitude une analyse fiable et bien plus pragmatique que les médias en général
  • @shlokaka5550
    Merci de ces analyses géopolitiques traduites d’une façon neutre ça fait du bien depuis que le dessous des cartes à basculé dans l’idéologie…
  • @koffiromeoallou958
    La Russie fait mal de ne coopérer que peu avec la Corée du Nord qu'elle a pourtant aider à protéger contre les USA. Ce sont souvent des erreurs qui se pardonne pas. Sinon aider une nation amie est très bénéfique. Si elle l'aidait à compenser ses mauvaises récolte s il y a longtemps que l'autre lui aurait tendu la main.
  • @koikjoe8926
    Il faut admettre que Poutine est un homme très intelligent, même si je ne l'aime pas 😮😮😮😮
  • @fredericlaimink658
    La Russie doit respecter les sanctions contre la Corée du Nord ? 😂😂😂 elle est bonne celle-là.😂😂😂😂😂😂
  • @jeannezehner9450
    C'est parce que l'Otan n'a pas d'obus et qu'elle n'a plus de capacités d'en produire en masse, qu'elle a demandé un coup de main à la Corée du Sud qui a répondu présente. La Pologne lui ayant commandé 2000 chars de combat et des avions T-50 récemment. Ce qui a réveillé la méfiance de la Corée du Nord dont certains de ses équipement militaires peuvent intéresser la Russie, comme des lance-roquettes guidées pouvant tirer entre 100 et 200 km, des obusiers d'une portée comprise entre 40 et 60 km, des obus de 100 mm pour ses chars T-55 etc. Mais aussi des ouvriers pour ses usines d'armements, déjà 2 millions de coréens vivent en Russie, donc pas de problème d'intégration. Le deal peut être juteux pour les deux partenaires sur un avenir assez proche, mais la Chine veille au grain, on appréciera sa réaction. La Russie laissait pêcher dans ses eaux territoriales les marins de la Corée du Nord afin d'alimenter la population du pays, donc les relations ont toujours existées et avec 19 km de frontière terrestre, tout demeure possible.